Le mari d’une seul femme (1 Timothée 3:2)

À propos des qualifications pastorales dans I Tim 3 et Tite 1

À propos de 1 Timothée, chapitre 3, en ce qui concerne la question du pasteur mari d’une seule femme, c’est un aspect qui est soulevé par ceux qui veulent défendre la possibilité du remariage. Puisque, dans ce passage, Paul ne ferait pas nécessairement référence au pasteur étant marié à une femme célibataire et n’ayant aucune autre relation antérieure. En fait, ce passage suggère seulement, et rien de plus, que celui qui aspire à l’épiscopat doit être fidèle à la femme avec qui il est. C’est vrai. Cependant, le point généralement ignoré est le suivant : quelle est la base historique, culturelle et théologique de Paul pour définir les critères de ceux qui aspirent au pastorat ? La base théologique, historique et culturelle est le sacerdoce en Israël. Et le sacerdoce en Israël était, disons, réglementé par des lois très strictes. Pour vous donner une idée, le prêtre ne pouvait pas épouser une femme qui avait déjà eu des relations sexuelles auparavant. Ainsi, si la base théologique, historique et culturelle des critères du pastorat est le ministère des prêtres, il semble très peu probable que Paul fasse référence à une femme présente, considérant la possibilité d’une femme ou d’une relation conjugale avant cela, l’actuelle . Cela semble très peu probable.
En outre, le ministère pastoral est également réglementé par des critères du plus haut niveau, de la plus haute exigence, à tel point que Jacques dit que ceux qui enseignent seront jugés avec plus de rigueur. Il semble donc très peu probable que, si la rigueur est valable pour l’enseignement, elle ne le soit pas aussi pour votre vie conjugale. Il est pratiquement illogique, dénué de sens, qu’il y ait de la rigueur dans la vie enseignante, dans l’exercice de l’enseignement du pasteur, et non dans l’exercice de sa vie conjugale (qui dans le cas du pasteur est aussi une forme d’enseignement par l’exemple). Et, pour clore cette question par rapport à 1 Timothée 3, un exercice de théologie biblique défavorise profondément l’argument de ceux qui veulent fonder la possibilité d’un nouveau mariage sur la base de ce texte, car, si dans l’enseignement progressif de Dieu à cet égard le L’impossibilité du remariage est basée, alors pourquoi ne serait-elle pas basée sur un exercice ou une fonction aussi excellente et d’un niveau aussi élevé que le pastorat ?
Donc, rien que ces trois points, ces trois considérations affaiblissent profondément l’argument de ceux qui entendent fonder la possibilité du remariage sur le texte de 1 Timothée 3, verset 2.

Lorsque Paul exerçait son ministère, il servait dans des églises mixtes. Ils constituaient un groupe composé de Grecs ou de Gentils et de Juifs, même si, au fil du temps, le groupe de Juifs est devenu une minorité. Mais il était possible, surtout dans les villes où il y avait des synagogues, que ces églises dans ces villes soient composées à la fois de Juifs et de Gentils. Or, même si l’auditoire auquel s’adressait l’apôtre Paul était mêlé à l’un d’entre eux. Si ces groupes étaient gouvernés, pour ainsi dire, ou avaient un bagage culturel dans le judaïsme, la loi qui régissait l’Église était la loi selon ou dans la perspective de l’Évangile. Donc, ce qui dans l’Ancien Testament trouvait un soutien du point de vue de l’Évangile, alors cela avait sa continuité. Maintenant, ce qui était dans l’Ancien Testament et qui était hors d’ajustement ou hors d’alignement avec la centralité de l’Évangile et de l’enseignement du Christ, cela devrait être répudié.

Il y a deux choses qui caractérisent le Seigneur Jésus et devraient caractériser tous ceux qui ont Son esprit. Ils sont amour et pardon. Alors qu’on lui ôtait la vie, il a prié : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Alors qu’Étienne était lapidé à mort, il a prié : « Seigneur, ne leur reproche pas ce péché. » Le péché dans les deux cas était un meurtre. Tous deux étaient prêts à pardonner à leurs assassins. Le péché d’adultère est-il plus grand que le meurtre ? Jésus a ordonné à Pierre de pardonner soixante-dix fois sept fois. Le chrétien véritablement né de nouveau pardonnera à son meurtrier, aimera son ennemi et priera pour son salut. Le « chrétien » qui n’est pas encore né de nouveau se comportera comme un homme du monde et cherchera justice devant les tribunaux de ce monde.

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